Faut-il craindre la fin de notre monde ?
C’est quoi notre monde ?
Est-ce que c’est le monde du moi ? du nous ? Nous appréhendons le monde par nos sens, qui sont limités. Nous n’avons pas toutes et tous la même représentation du monde. La matière existe indépendamment de nous, mais est-ce que cela fait monde ? Le monde ne se regarde-t-il pas à travers les yeux des êtres qui le peuplent ?
Collectivement, pour nous occidentaux, est-ce le monde issu des lumières où l’on croit en la raison et au progrès permanent ? Malraux disait : le 21ème siècle sera religieux. Peut-on vivre sans religion ? Peut-on vivre sans croyance collective ?
Notre monde est situé, daté dans l’histoire, c’est un moment de l’histoire. Autant de représentations du monde que d’individus ? Sommes-nous devenus un monde d’individus ?
Le monde des enfants n’est pas celui des adultes. Le monde des enfants est celui de l’éveil, du rêve, de la créativité. Le monde des adultes est celui des « boites » : boite de l’école, boite du travail, etc…
Une ressource : la méditation – Cela rejoint ce que propose Harmut Rosa dans « Résonances » : c’est à dire : ralentir, se poser, refuser l’accélération permanente.
Un seul combat : l’écologie ? Renouer notre lien avec la nature. Problème : nos enfants ne jouent plus dehors (peur des parents) et sont de moins en moins connectés à la nature.
Vivre comme le propose Epicure, c’est à dire cultiver des plaisirs sains et naturels – Cultiver l’amitié et son jardin. Important, mais insuffisant. Epicure très critiqué par Cicéron qui lui s’est engagé dans la vie de la cité. Le grand message d’Epicure c’est qu’on peut être heureux dans une période troublée… Ou du moins de bonne humeur comme le propose le magazine Philomag 178 d’avril 2024
Le pire n’est jamais sûr (tant qu’il ne s’est pas produit évidemment…)
Sortir d’un monde d’individus et retravailler un collectif, de la solidarité : Il y a une demande des gens pour cela et des endroits où cela fonctionne.
En 2023, le livre Harmunt Rosa rappelle l’importance des religions. Etymologie de religions : relier.
Trouver un nouveau narratif. L’écologie pourrait en être un.
Est-ce qu’il faut un gouvernement autoritaire pour imposer ces changements de consommation nécessaires ? Quels sont les risques de dérive vers une société de surveillance ? Vers une société policière ?
Et s’il fallait souhaiter la fin de notre monde pour en batir un autre plus respectueux de la nature et plus durable ?
Le monde d’hier de Stéphan Zweig
Écrit en 1941 :
P11 : « … Mon père, mon grand-père, qu’ont-ils vu ? Toute leur vie se passait dans l’uniformité … Ils demeuraient dans le même pays, dans la même ville et presque toujours dans la même maison… »
P12 : « … Et moi tout seul, j’ai été le témoin des deux plus grandes guerres, qui ont désolé l’humanité…Tous les chevaux livides de l’apocalypse se sont rués à travers mon existence, la révolution et la famine, l’avilissement de la monnaie et la terreur, les épidémies et l’émigration; j’ai vu croitre sous nos yeux, et se répandre parmi les masses, les grandes idéologies, le fascisme en Italie, le national-socialisme en Allemaggne, le bolchévisme en Russie et avant tout, cette pestilence des pestilences, le nationalisme, qui a empoisonné la fleur de notre culture européenne. Il m’a fallu être le témoin impuissant et sans défense de cet inimaginable retour de l’humanité à un état de barbarie qu’on croyait depuis longtemps oublié… »
p15 : « Quand j’essaie de trouver pour l’époque qui a précédé la première guerre mondiale et dans laquelle j’ai été élevé, une formule qui la résume, je me flatte de l’avoir le plus heureusement rencontrée quand je dis : c’était l’âge d’or de la sécurité. Tout, dans notre monarchie autrichienne vieille de près d’un millénaire, semblait fondé sur la durée, et l’Etat lui-même paraissait le suprême garant de cette pérennité. »
Ce texte parait tellement actuel ! Se rajoute aujourd’hui les énormes capacités de destruction des différentes armées du monde, dont la bombe nucléaire, et le problème écologique tellement prégnant qu’un économiste comme Gaël Giraud peut dire qu’envisager la disparation de l’espèce humaine au 22ème siècle est désormais une hypothèse crédible.
Le risque écologique :
- Peut-on continuer à fabriquer et utiliser autant de plastique ?
- Même si on ne peut se reposer sur l’idée que la population va baisser, la démographie est une des clés du futur
Le jour du dépassement :
https://climate.selectra.com/fr/comprendre/jour-depassement
28 juillet 2022 : c’est le jour de l’année passée où l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la planète peut régénérer en un an.
Depuis les années 1970 jusqu’à 2019, la date du jour du dépassement n’a cessé de s’avancer. En 1970, elle avait lieu le 30 décembre. En 1996, elle avait avancé de trois mois, soit le 30 septembre, et en 2022, de quatre mois.
L’horloge de la fin du monde :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_de_la_fin_du_monde
L’horloge de la fin du monde ou horloge de l’Apocalypse (Doomsday Clock en anglais) est une horloge conceptuelle créée en 1947, peu de temps après le début de la guerre froide, et mise à jour régulièrement par les directeurs du Bulletin of the Atomic Scientists de l’université de Chicago, sur laquelle « minuit » représente la fin du monde, l’apocalypse.
L’horloge utilise l’analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l’humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et technologiques… Depuis le 23 janvier 2020, l’horloge affiche minuit moins cent secondes (23 h 58 min 20 s) en raison de l’incapacité des dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d’une guerre nucléaire et du changement climatique ». Le 24 janvier 2023, l’heure est encore avancée à minuit moins 90 secondes, ce qui est l’heure la plus proche de minuit depuis sa création.
La pollution des plus riches – Oxfam :
Les 1 % les plus riches émettent autant de CO2 que deux tiers de l’humanité les plus pauvres (5 milliards de personnes) 20 novembre 2023
Les 1 % les plus riches (77 millions de personnes) ont généré 16 % des émissions mondiales liées à la consommation en 2019, soit plus que l’ensemble des émissions liées aux voitures et au transport routier. Les 10 % les plus riches sont responsables de la moitié des émissions mondiales. Depuis les années 1990, les 1% les plus riches ont consommé deux fois plus de budget carbone disponible pour limiter le réchauffement à 1,5°C que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Les émissions des 1 % les plus riches sont parties pour être 22 fois plus élevées en 2030 que le niveau requis pour limiter le réchauffement à 1,5°C défini dans l’Accord de Paris.
Le seuil de revenu pour faire partie des1 % les plus riches a été ajusté par pays en fonction de la parité de pouvoir d’achat – par exemple, aux Etats-Unis, le seuil est de 140 000 dollars (128 000 euros) et l’équivalent kényan est d’environ 40 000 dollars. Ainsi, en France, en dix ans, les 1 % les plus riches ont émis autant de carbone en un an que les 50 % les plus pauvres.
L’empreinte Carbone :
https://bit.ly/49hzTLU : Le monde
La moitié la plus pauvre des Français émet en moyenne 5 tonnes par personne et par an. Soit à peu près deux fois moins que la moyenne générale de la population. Quant aux 10 % les plus aisés, ils émettent 25 tonnes par habitant. Soit cinq fois plus que la moitié la plus pauvre.
Attendu : + 2 tonnes d’ici à 2023
Objectif 2050 : < 2t CO2
Le petit lexique des fins du monde :
L’Apocalypse, ou Livre de l’Apocalypse, ou Apocalypse de Jean, est le dernier livre du Nouveau Testament. Dans les pays de culture anglophone, il s’intitule Livre de la Révélation, ou Révélation de Jésus-Christ.
La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire, apparu dans les années 2010, qui envisage les risques, causes et conséquences d’un effondrement de la civilisation industrielle.
L’eschatologie est le discours sur la fin du monde ou la fin des temps. Elle relève de la théologie et de la philosophie en lien avec les derniers temps, les derniers événements de l’histoire du monde ou l’ultime destinée du genre humain.
Messianisme : Attitude personnelle ou collective qui voue un être (ou une idée) à jouer un rôle de libérateur quasi divin pour l’humanité ou un groupe, à accomplir une mission exceptionnelle.
Le millénarisme, ou chiliasme, est un ensemble de croyances qui soutient l’idée d’un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l’Antéchrist et préalablement au Jugement dernier.
Le survivalisme est un terme qui désigne les activités de certains individus ou groupes d’individus qui se préparent à une catastrophe éventuelle (catastrophe naturelle, crise économique, crise sanitaire, etc.) à l’échelle locale ou globale, voire à un événement potentiellement cataclysmique (effondrement écologique, guerre nucléaire, invasion extraterrestre, etc.), ou plus généralement à un effondrement de la civilisation industrielle.
Les citations :
« Si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier. » Martin Luther
“La fin du monde apparaîtra quand l’idée même de Dieu aura disparu. D’oubli en oubli, l’homme réussira à abolir son passé et à s’abolir lui-même.” Cioran
« Il est manifestement évident que notre technologie a surpassé notre humanité. » Einstein
» La lucidité est la blessure la plus proche du soleil « . René Char
» Aujourd’hui est mauvais, et chaque jour sera plus mauvais, jusqu’à ce que le pire arrive. « Schopenhauer
Bibliographie :
Apocalypse Cognitive – Gérald Bronner
Le déferlement d’informations a entraîné une concurrence généralisée de toutes les idées, une dérégulation du » marché cognitif » qui a une fâcheuse conséquence : capter, souvent pour le pire, le précieux trésor de notre attention. Comme le déclarait dans les années 1920 Charles Kettering, de la General Motors : « La clé de la prospérité économique, c’est la création d’une insatisfaction organisée. »
La quantité d’énergie nécessaire à réfuter des idioties est supérieure à celle qu’il faut pour les produire. (Loi de Brandolini ou le principe d’asymétrie des baratins). Alexis de Tocqueville le soulignait déjà :« une idée fausse, mais claire et précise, aura toujours plus de puissance dans le monde qu’une idée vraie, mais complexe »
Depuis 2013, la masse d’informations disponibles double tous les deux ans. […] Chaque seconde 29000 Go d’informations sont publiées dans le monde. […] En 2017, 253 000 textes par seconde étaient envoyés alors que, dans Le même temps, 60 000 recherches sur Google étaient effectuées tandis que chaque minute, 527 760 photos étaient partagées sur SnapChat et 456 000 messages tweetés.
Autre proportion frappante : 90 % des informations disponibles dans le monde ont été rédigées dans les deux dernières années. p96-97
Il se trouve que le vide et l’ennui sont comme des tortures pour notre esprit. Ainsi, une stupéfiante étude, publiée dans la revue Science en 2014, a montré que les individus préféraient s’administrer des chocs électriques plutôt que d’être contraints de supporter un moment de silence (de 6 à 15 minutes) qu’ils auraient pu consacrer à simplement réfléchir. Dans ces conditions, on comprend mieux l’attraction qu’exercent ces outils que sont nos téléphones, tablettes et ordinateurs, qui offrent à tout moment le sentiment artificieux d’un événement possible.
Le magistrat et historien français (Alexis de Tocqueville) a souligné avec une grande clairvoyance que les sociétés démocratiques engendrent par nature un taux de frustration supérieur à tous les autres systèmes sociaux en raison des principes sur lesquels elles sont fondées : récompense du mérite et revendication de l’égalité de tous.
Comme l’anthropologue britannique Robin Dunbar l’a montré, les capacités de notre cerveau ne nous permettent pas d’entretenir des rapports de confiance réciproque avec beaucoup plus de 150 personnes. Ce chiffre a d’ailleurs été confirmé comme une sorte d’invariant anthropologique par des études portant sur le nombre d’amis avec lesquels nous entretenons réellement des rapports sur les réseaux sociaux (en dépit de nos milliers de contacts).
Comme il se passe toujours quelque chose qui mérite notre désapprobation et que les conditions actuelles du marché cognitif nous le font voir, nous sommes en rage sans discontinuer et avons l’impression de vivre dans un monde épouvantable. La colère se propage plus vite sur les réseaux sociaux que les autres émotions, et elle est même contagieuse car elle incite ceux qui sont confrontés à des messages colériques à en envoyer eux-mêmes. De la même façon que le sucre nous fait envie et qu’il n’est pas toujours facile de résister à cette tentation, l’information qui prétend nous alerter d’un danger nous attire irrésistiblement. Or, celle-ci est, comme le sucre, produite en quantité industrielle dans le monde contemporain.
La conclusion terrible à laquelle nous devons faire face est que les bonnes nouvelles n’intéressent personne.
Effondrement – Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie, de Jared Diamond / Gallimard
5 facteurs :
- Epuisement des ressources
- Changement climatique
- Conflits
- Arrêt de la coopération
- Incapacité des dirigeants à changer le mode de pensée
Face à Gaïa – Huit conférences sur le nouveau régime climatique, de Bruno Latour / La Découverte – Bruno Latour examine les conditions du changement de perspective nécessaire pour surmonter les crises actuelles.
Par delà nature et culture – Philippe Descola :
La manière dont l’Occident moderne se représente la nature est la chose du monde la moins bien partagée. Des forêts luxuriantes d’Amazonie aux étendues glacées de l’Arctique canadien, certains peuples conçoivent leur insertion dans l’environnement d’une manière fort différente de la nôtre. Ils ne se pensent pas comme des collectifs sociaux gérant leurs relations à un écosystème, mais comme de simples composantes d’un ensemble plus vaste au sein duquel aucune discrimination véritable n’est établie entre humains et non humains.
Envisagés du point de vue d’un hypothétique historien des sciences jivaro ou chinois, Aristote, Descartes ou Newton n’apparaîtraient pas tant comme des révélateurs de l’objectivité distinctive des non-humains et des lois qui les régissent que comme les architectes d’une cosmologie naturaliste tout à fait exotique au regard des choix opérés par le reste de l’humanité pour distribuer les entités dans le monde et y établir discontinuités et hiérarchies.
Sans doute utile à l’accroissement de la prospérité des plus riches, la mise à sac irréfléchie des ressources de la planète et la destruction de sa diversité biotique reposent sur l’oubli de cette croyance des premiers âges de la modernité que la splendide altérité de la nature est nécessaire à la manifestation des spécificités de l’humanité.
Le bug humain Sébastien Bohler
Peut-on lutter contre soi-même ? Et si notre cerveau était devenu notre pire ennemi ?
Plus qu’un moment critique nous vivons une véritable tragédie. Surpopulation, surpoids, surproduction, surconsommation, surchauffe, surendettement, nous avons basculé dans l’ère de tous les superlatifs qui mène l’humanité tout droit à sa perte. Si la capacité des ressources de la planète sont comptées, alors nos jours aussi le seront… Inéluctablement.
Mais alors que la situation empire heure après heure, aucune réponse collective tangible ne vient.
Pour Sébastien Bohler, le premier coupable à incriminer n’est pas l’avidité des hommes ou leur supposée méchanceté mais bien, de manière plus banalement physiologique, la constitution même de notre cerveau lui-même.
Hier notre cerveau était notre allié, il nous a fait triompher de la nature. Aujourd’hui il est en passe de devenir notre pire ennemi.
« La loi du moindre effort est, après la loi de l’alimentation alimentaire maximale, du sexe à gogo et de la domination, un socle fondamental du comportement animal, et même du comportement d’un animal « évolué » comme l’être humain. Et elle est inscrite dans le marbre de votre striatum. »
Harmunt Rosa traite de l’accélération. Trois ouvrages :
Accélération : Une critique sociale du temps – 2010 – livre une théorie systématique de l’accélération sociale, susceptible de penser ensemble l’accélération technique (celle des transports, de la communication, etc.), l’accélération des transformations sociales (des styles de vie, des structures familiales, des affiliations politiques et religieuses), et l’accélération du rythme de vie, qui se manifeste par une expérience de stress et de carence temporelle.
« Nous dansons de plus en plus vite, simplement pour rester en place. »
Résonance – 2018 – Si l’accélération constitue le problème central de notre temps, la résonance peut être la solution. La qualité d’une vie humaine dépend du rapport au monde, pour peu qu’il permette une résonance. Celle-ci accroît notre puissance d’agir et, en retour, notre aptitude à nous laisser » prendre « , toucher et transformer par le monde.
Pourquoi la démocratie a besoin de la religion – 2023 – Que se passe-t-il quand la religion dans son ensemble n’a plus d’écho dans les sociétés démocratiques ? Que perd la société quand la religion n’y joue plus aucun rôle ? Quel est l’avenir d’une démocratie sans religion ? Est-il vraiment sage de renoncer au riche trésor du religieux ? Hartmut Rosa montre que cette situation de crise aiguë coïncide avec le triomphe d’un rapport instrumental au monde né à l’aube de la modernité capitaliste. Ainsi, ce que nous perdrions avec l’effacement de la religion, ce ne sont pas seulement une série d’histoires, de croyances ou de rituels, mais avant tout une capacité à entrer en résonance avec le monde, à le laisser venir à nous et à lui permettre de guérir des traumas que nous lui avons infligés.
Zygmunt Bauman – la vie liquide – 2006 – La vie liquide est la vie prise dans le flux incessant de la mobilité et de la vitesse. Elle est le triomphe du consumérisme. Tout, y compris l’homme, devient objet de consommation, avec une date de péremption au-delà de laquelle il devient jetable. « Contrairement à la promesse déclarée (et largement crue) de la publicité, le consumérisme ne concerne pas la satisfaction des désirs mais l’excitation du désir de toujours plus de désirs — de préférence, le genre de désirs qui ne peuvent en principe être assouvis. »
La 6e extinction – Elisabeth Kolbert -2021 – « Homo sapiens ne sera pas seulement la cause de la sixième extinction, il en sera aussi l’une des victimes. »
Théorie du bourgeon – Fabrice Midal – 2024 – Ou la méthode anti-découragement.
Le découragement est le problème majeur de notre temps. La vie ne se contrôle pas, elle ne se gère pas. Comment retrouver l’élan pour sortir de la paralysie qui nous guette, pour rejoindre enfin le monde et essayer de le réparer ? Se fondant sur les enseignements de philosophes qui, comme Nietzsche, Bergson ou Hannah Arendt, ont affronté ce péril majeur avec lucidité, Fabrice Midal nous amène à reprendre confiance en nous et en l’humanité. Avec La théorie du bourgeon, il nous apprend à cultiver la vie dans son surgissement, ce bourgeon qui réside en nous et qui ne demande qu’à croître pour donner des fleurs, pour donner des fruits. https://www.facebook.com/FabriceMidal
La revanche de Gaia – 2006 – James Lovelock
« La réduction des émissions de gaz à effet de serre n’est qu’une partie de la tâche qui nous incombe ; il nous faut aussi cesser d’utiliser la surface terrestre comme si elle nous appartenait en propre. Ce n’est pas le cas : elle appartient à la communauté des écosystèmes qui, en régulant le climat et la composition chimique de la Terre, servent la vie en général. »
James Lovelock a commencé à développer son hypothèse de la terre vivante, envisagée comme un méta-organisme auto-régulé, dès 1979 avec « La terre est un être vivant: L’HYPOTHÈSE GAÏA », traduit en 1993.
Nous animons des Café Philo une fois par mois à Neuilly-Plaisance.
Durée 1h30